Maman a toujours raison

Mini’potam va sur ses 5 mois, déjà… Cela fait plusieurs mois qu’il y a des hauts et des bas, des périodes où il se porte comme un charme, mais aussi, ces périodes horribles ou mon tout petit se tord de douleur, se jette en arrière, souffre, tète, se crispe, tète à nouveau, pleure… Pour moi, il n’y avait pas de doute des le début, ce bébé souffre de reflux. On a vu pas mal de pédiatres, à commencer par la neonat, puis ceux de l’hôpital quand il a été hospitalisé, celui – toujours à l’hôpital – qu’on a consulté pour le suivi neonat… Ils sont tous passé à côté, prétextant moultes excuses : la fatigue, les coliques, un rhume, un bébé nerveux, un réflexe d’éjection trop fort, la qualité de mon lait (trop riche ou pas assez, selon l’hurluberlu en face de nous)…

Seul notre bon vieux pédiatre à acquiescé quand j’ai parlé de reflux. S’il a prescrit du gaviscon, il n’a toutefois pas cherché plus loin les causes. Nous avons vu un ostéopathe qui a semblé soulager un peu les choses, puis j’ai vu une consultante en lactation qui a voulu me mettre un régime intenable…

Écoutant ma propre intuition, j’ai évincé les protéines de lait de vache (plv pour les intimes). Nous n’avons pas eu le temps de constater l’amélioration puisque le campylobacter, une bactérie plutôt méchante est venue semer le trouble. Hospitalisation, puis antibiotiques que Mini’potam vomissait dans la seconde qui suivait la prise. C’est finalement l’aromatherapie qui a débarrassé Mini’potam de son indésirable invité. Évidemment, la famille a eu tôt fait de dire que c’était la vilaine bébête qui était responsable de ce que j’avais alors pris pour du reflux… Mais sitôt le lait de vache réintroduit, le reflux – qui en était bien un – est revenu.

Éviction totale. L’allergie est confirmée. Le reflux aussi.

Voici donc presque 2 mois que je ne consomme plus aucun produit contenant du lait de vache. Et le reflux s’est largement calmé.

Malheureusement, le lait de vache n’est probablement pas le seul responsable, car le reflux reparaît de temps à autre… L’enquête est ouverte pour trouver le ou les coupables… Suite au prochain épisode donc…

Moralité de l’histoire : une maman sait quand un truc ne va pas avec son bébé. Toujours écouter l’instinct d’une maman 😉

2 réflexions sur “Maman a toujours raison

  1. Ah mince, ici pareil pour Minimoi puis pour Numérobis. Pour Minimoi, on a mis 2 mois pour comprendre, avec des symptômes exactement similaires à ceux que tu décris. Et des commentaires débiles du genre « faut la laisser pleurer, elle joue la comédie (à 3 semaines) » ou « madame, elle a 2 mois, il faudrait enfin couper le cordon (filez-moi une paire de ciseau, et je coupe cash) »… Bref après 2 mois et des brouettes d’envie interminable de hurler, et après un ènième we éreintant avec 48h de pleurs/hurlements non stop, j’ai pris MonJules sous 1 bras, mon bébé sous l’autre et je suis allée faire un sit-in chez la pédiatre jusqu’à ce qu’elle m’écoute (enfin). On a eu le droit d’aller faire une écho et Minimoi s’est avérée être bourrée de gaz, je suis ressortie de là avec l’envie de pleurer, mais au moins on m’avait confirmé ce que je savais déjà : y’a un aliment qui passe pas ma petite dame ! Et comme je ne supportais plus les produits laitiers de vache pendant la grossesse, je les ai immédiatement stoppé. En 8 jours, le comportement de Minimoi a changé complètement : du bébé angoissé et constamment agrippé à moi (et pour cause) on est passé à un bébé qui s’endormait peinard dans son berceau pour la sieste.
    Pour Numerobis on s’est dit qu’on n’allait pas se faire avoir… On a eu 8 jours de « beau » avant les premières crises. Encore plus puissantes que celles de sa soeur, ses crises à lui pouvaient durer jusqu’à 72h. J’ai supprimé tous les produits laitiers (vache mais aussi brebis et chèvre), certains légumes (les choux bien sûr, mais aussi les petits pois frais, les haricots, les agrumes) et j’ai pris mon mal en patience. Numerobis a maintenant 7 mois, je l’allaite toujours et on a commencé la diversification sans plv. On commence tout juste à introduire les yaourts de chèvre en petite quantité. Les crises se sont atténuées, même si on en a encore, ce qui n’était plus le cas de sa soeur après 6 mois.
    C’est un exercice difficile de repérer tous les plv quand on n’est pas intolérant soi-même et que ce n’est pas son propre corps qui réagit à ce qu’on mange, mais on a trouvé notre rythme de croisière, et j’espère que ces horribles coliques feront bientôt partie du passé pour ton petiot, comme pour le mien.

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  2. Par principe de précaution, j’ai arrêté de consommer du lait de vache pendant les derniers mois de ma grossesse, puis pendant – presque – tout l’allaitement de ma fille (qui a duré 15 mois). Jamais de reflux, de coliques, ni même le moindre petit renvoi (ou presque pas). Elle ne rotait même pas. Nous avons eu de la chance, mais je me dis que la suppression du lait de vache a dû avoir un petit rôle dans cette histoire. J’espère que toutes ces petites misères de reflux seront bientôt un lointain souvenir pour ton petit.

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